La naissance d’un festival
Le festival de Sully a vu le jour en 1973 sous l’impulsion de mélomanes sullylois et du Comité d’Animation culturelle du château de Sully-sur-Loire. Cette association avait pour objectif de promouvoir et de favoriser la connaissance du patrimoine local par l’organisation de manifestations musicales, artistiques et historiques. Devenue dès l’année suivante le comité du festival de Sully-sur-Loire, elle organisa entre le 16 juin et le 26 juillet 1974 « des soirées musicales » dans les salles et la cour d’honneur du château, ainsi que dans la collégiale Saint-Ythier, située à proximité du monument en centre-ville. Le festival de Sully était né.
De nombreux artistes, et pas des moindres !
Après ses premiers concerts couronnés de succès, le festival de Sully continue de grandir jusqu’à devenir une manifestation reconnue pour la qualité d’une programmation où tous les styles musicaux sont représentés. De grands artistes internationaux se sont ainsi succédé sur les planches sullyloises : le trompettiste Miles Davis en 1991, Ray Charles en 1992 et la voix soprano de Barbara Hendricks en 1993. Cette dernière, à son aise avec la langue de Molière, a particulièrement apprécié « ce lieu magnifique en bord de Loire » qu’est le château de Sully.
Du festival de Sully…au festival de Sully et du Loiret
En 2007, le Département du Loiret a repris la gestion du festival de Sully. L’occasion de renouveler ce rendez-vous musical, qui deviendra accessible sur l’ensemble du territoire loirétain et prendra le nom de festival de musique de Sully et du Loiret. Il accueillera de nouveau Barbara Hendricks en 2015, Michel Legrand auteur notamment de la musique du film « Les demoiselles de Rochefort », pour l’un de ses derniers concerts en 2018, mais aussi Manu Dibango, Liz McComb, André Manoukian, Michel Portal, Renaud Capuçon, Jean-François Zygel, Gauthier Capucon, Lisa Simone, Cock Robin…
D’autres lieux accueillent désormais des concerts tels que l’église Saint-Lubin à ciel ouvert de Yèvre-le-Chatel, l’église Sainte-Jeanne-d’Arc de Gien, le château de Beaugency illuminé par les projections de son centre d’art numérique, ou l’église Saint-Salomon et Saint-Grégoire de Pithiviers.